L’inspection des composants internes des éoliennes impose des conditions très particulières : espaces confinés, difficulté d’accès en hauteur, conditions climatiques variables (poussière, humidité, sel), composants mécaniques soumis à la fatigue, et un besoin fort de traçabilité documentaire pour les maintenances réglementaires.

L’inspection visuelle par vidéoscope permet de répondre à ces enjeux grâce à une approche non destructive, rapide et précise.

Zones critiques à inspecter :

• Multiplicateurs, freins et générateurs dans la nacelle
• Soudures et fixations à l’intérieur du mât
• Systèmes de lubrification (fuites, niveaux, dépôts)
• Chemins de câbles et zones de friction
• Interfaces structurelles (accouplements, brides, paliers)

Technologies adaptées à l’environnement éolien :

• ✅ Sonde double vision (avant / arrière) : permet d’inspecter simultanément la progression et les zones d’intérêt sans retirer l’équipement.
  
• ✅ Sondes IP67 : entièrement étanches à la poussière et à l’eau, pour une utilisation même en nacelle par temps humide ou salin.
  
• ✅ Comparaison en temps réel : permet l’analyse instantanée de l’évolution des défauts par rapport aux inspections précédentes.
  
• ✅ Génération automatique de rapports : export PDF incluant captures, observations, métadonnées et remarques techniques.
  
• ✅ Mesure stéréoscopique 3D : permet d’évaluer avec précision la taille et la profondeur des défauts directement à l’écran..

Autres avantages techniques :

• Inspection en profondeur sur plusieurs mètres, avec sondes souples adaptées aux passages étroits.
• Zoom numérique et orientation motorisée pour un positionnement précis sur les fissures ou défauts ciblés.
• Enregistrement photo/vidéo horodaté pour intégration directe dans les rapports de conformité.
• Éclairage LED haute puissance, essentiel pour les zones non éclairées à l’intérieur des structures.
• Intervention sans démontage, idéal pour limiter les arrêts machine et réduire les coûts de maintenance.

Défauts fréquemment détectés :

• Microfissures sur les soudures de la structure porteuse.
• Usure des systèmes d’entraînement (pignons, engrenages).
• Corrosion dans les trappes et zones soumises aux condensats.
• Dégradation ou désalignement des paliers d’arbre principal.
• Accumulation de poussière ou de graisse bloquant le refroidissement.
• Jeu ou affaissement sur les pièces en mouvement.

Conclusion

Dans le secteur éolien, l’inspection visuelle NDT par vidéoscope offre une solution rapide, précise et sans démontage, parfaitement adaptée aux réalités du terrain : nacelles étroites, contraintes environnementales, hauteurs d’accès, humidité. Grâce aux technologies modernes telles que la vision double, la mesure stéréoscopique ou la génération automatique de rapports, elle devient un levier essentiel pour optimiser la maintenance préventive et garantir la performance continue des parcs éoliens.